Page:Augagneur, Erreurs et brutalités coloniales, Éditions Montaigne, 1927.djvu/202

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tres, l’indigène ne gagna rien. Les exigences des européens, justes ou non, leurs règlements, s’imposaient uniquement par la force arbitrairement employée.

La révolte n’eut pas d’autre cause que les excès de l’administration.

Évidemment, les indigènes abhorraient l’autorité française, et comment auraient-ils pu ne pas l’abhorrer tandis qu’ils souffraient de sa brutalité ?

Mais la haine de l’indigène n’est pas à attribuer uniquement, comme le voulait la théorie administrative, à une haine de race : sa source était dans les agissements d’une autorité despotique.