Page:Augier - Théatre complet, tome 1.djvu/319

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Tamponet, à part.

C’est assez clair ! le mot n’est pas à double entente !

Julien.

Ici ! pourquoi ?

Gabrielle.

Ici ! pourquoi ? Je suis de l’avis de ma tante.

Julien, à Stéphane.

Parbleu ! ne craignez pas notre sévérité :
Ces dames ne sont pas du tout collet-monté.

Stéphane.

Mais je vous dis…

Tamponet.

Mais je vous dis…Pourquoi cette mine confuse ?
Votre action, Monsieur, n’a pas besoin d’excuse.

Stéphane.

Cette plaisanterie est lassante à la fin !

Tamponet.

M’allez-vous provoquer aussi ? Quel spadassin !

Julien, à Stéphane.

Là, ne vous fâchez pas ; nous sommes prêts à croire
Tout ce que vous voudrez, mon cher, pour votre gloire.

Stéphane.

C’est la vérité pure, et je peux l’attester.

Tamponet.

Nous sommes trop polis, Monsieur, pour en douter.