Page:Augier - Théatre complet, tome 1.djvu/382

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Stéphane.

Quoi qu’en pense monsieur.Moi ?
Quoi qu’en pense monsieur. MoÀ part.
Quoi qu’en pense monsieur. Moi ? Ce vieillard m’hébète !

Gabrielle.

Du café, mon cher oncle ?

Tamponet.

Du café, mon cher oncle ? Et tout ce qui s’ensuit,
Car je prétends ne pas fermer l’œil de la nuit.
À notre jeune ami je tiendrai compagnie.

Stéphane.

À moi ? Parbleu ! c’est trop… trop de cérémonie ;
Je dors la nuit.

Tamponet.

Je dors la nuit.Allons ! Est-ce qu’on peut dormir
Dans un lit d’auberge ?

Stéphane.

Dans un lit d’auberge ? Oui, certe.
Dans un lit d’auberge ? Oui, certe.À part.
Dans un lit d’auberge ? Oui, certe.Il me fait frémir.

Tamponet.

Nous nous promènerions ensemble au clair de lune.

Stéphane.

Merci !

Tamponet.

Merci ! Vous refusez ? Allons, soit ; sans rancune.