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Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/102

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Victoire.

Il est à son étude.

Séraphine.

Mais il rentre parfois dans la journée, puis… il avait un air tout singulier, ce matin.

Victoire.

En tout cas, madame, ce ne peut pas être lui… Il a sa clef.

Séraphine.

C’est vrai ! Va ouvrir, et dis que je n’y suis pas. (Victoire sort, Séraphine retourne à la cheminée.) À l’autre, maintenant ! Comment vais-je lui tourner ça ? Bah ! (Écrivant.) « Votre femme sait tout. Adieu ! Séraphine. (Pliant et cachetant) Na ! le voilà averti et congédié. — Cette Thérèse était-elle assez laide, hier soir !

Victoire, rentrant.

M. Frédéric, Madame.

Séraphine.

Je t’avais défendu…

Victoire.

Il sait que vous y êtes et prétend qu’il a à vous parler…

Séraphine.

Mais ce désordre…

Victoire, couvrant les paquets avec le tapis même de la table sur laquelle ils sont.

Le voilà en ordre !

Séraphine.

Fais-le entrer… Je vais le recevoir de la belle façon !