Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/169

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Pierre.

Non, monsieur ; mais chacun chez soi. Je me tiens à ma place.

Pingoley.

Eh bien, tenez-vous-y ; elle deviendra bonne. Où avez-vous connu M. de Nanville ?

Pierre.

À Nanville, où j’ai organisé les usines métallurgiques de son père.

Michel.

Il y a deux ans, vous savez, après sa ruine.

Pingoley.

Mes compliments. Vous avez là, monsieur Ducaisne, un introducteur tout naturel.

Michel.

D’autant plus que je l’emmène avec moi.

Pingoley.

Vous l’emmenez ?

Michel.

Je venais le chercher. (À Pierre.) Va prendre congé du baron et fais ton paquet, je te rejoins.

Pingoley, à Pierre.

Ah ! vous nous quittez ! ma parole, j’en suis fâché ; vous commenciez à me plaire beaucoup.

Michel.

Il continuera à son retour.