Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/213

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si ridicule qu’il vous paraisse, son nom donne de la consistance à mon salon, et je serais désolée qu’il n’y vînt plus.

Pierre.

Je n’y puis rien, madame.

Madame Bernier.

Bah ! c’est un homme excellent et le moindre petit mot l’apaisera.

Pierre.

Des excuses ?

Madame Bernier.

À un vieillard !

Pierre.

Mais, morbleu ! c’est lui qui m’a offensé, et j’ai déjà rendu à son âge tout ce que je lui devais en ne le…

Madame Bernier.

Voyons, Pierre, je vous en prie.

Pierre.

Non, madame, non ! Tout ce que je peux faire pour vous est d’oublier son impertinence.

Madame Bernier.

Allons, puisqu’une chose si simple vous coûte tant, c’est moi qui m’en charge.

Pierre, vivement.

Ah ! permettez !

Madame Bernier.

Permettez aussi : vous ne nous avez pas apporté des