Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/332

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Sergine.

Aujourd’hui c’est pour Henri.

Charrier.

Je viens justement de le faire appeler.

La Vicomtesse.

Monsieur de Sergine… Que dites-vous de la grande nouvelle ?

Sergine.

Je dis que je ne la sais pas.

La Vicomtesse.

Votre journal est vendu.

Sergine.

Ah ! ce pauvre Deschamps a donc enfin trouvé un acquéreur ? J’en suis bien aise. Le nom de mon nouveau chef ?

Charrier.

Vernouillet.

Sergine.

Vernouillet !

Le Vicomte.

Eh bien, qu’en dites-vous, cette fois ?

Sergine.

Je dis que Deschamps a fait une mauvaise action et donné un exemple funeste. Comment ! voilà un homme qui ne vendrait pas sa maison à un teneur de tripot et qui vend son journal à un Vernouillet !