Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/372

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Sergine.

Pardon. Je ne me rappelle jamais que vous êtes sur le qui-vive avec moi.

La Marquise.

Quelle toilette !

Sergine.

N’allons-nous pas à l’Opéra ?

La Marquise.

Je n’y pensais plus.

Sergine.

Avez-vous eu des visites ?

La Marquise.

Oui, une entre autres bien inattendue. Je vous la donne en mille. — M. Vernouillet !

Sergine.

Qu’a-t-il affaire à vous ? Ah ! vos actions dans sa banque.

La Marquise.

D’abord ; mais ce n’était que le prétexte. Sa visite avait un post-scriptum. Il est amoureux… pas de moi, rassurez-vous, et il me prie de m’intéresser à son mariage.

Sergine.

J’espère bien que vous n’allez pas vous entremettre pour ce personnage ? Est-ce que son mariage dépend de vous ?