Je sais tout, moi ! Vous êtes un grand homme, ami Vernouillet, et la presse entre vos mains va devenir une belle institution.
Je l’espère.
Et moi aussi. Quelle sera votre ligne politique ? C’est très important pour la prospérité de cette benoîte quatrième page, que vous ne méprisez pas, j’imagine ?
Non, certes.
La presse étant un sacerdoce, il faut bien pourvoir aux frais du culte.
J’y ai songé. Je résume tout mon programme dans cette simple formule qui servira d’épigraphe au journal : Plus de révolutions !
Magnifique programme, si vous le réalisez.
Oh ! pourvu que je réalise trente mille abonnés !…
C’est juste. — Courage, mon camarade ! Votre position grandit à vue d’œil. Suivez mon conseil, mariez-vous. Il faut faire souche.
J’ai commencé les démarches.