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Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/414

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pas détruire les siens, et comme je suis résolue à accepter le mari qu’il me choisira, je travaille à raffermir mon cœur.

Henri.

Quoi ! tu te résignerais…

Clémence.

Il y a autre chose que l’amour dans la vie d’une honnête femme. J’estimerai mon mari et j’adorerai mes enfants.

Henri.

Tu es une brave fille, Clémence.

Entre le vicomte par le fond.
Le Vicomte.

Eh bien, monsieur Henri, voilà comme vous m’enlevez ma danseuse ?

Clémence.

J’étais venue respirer un peu.

Le Vicomte.

Dépêchons-nous ; on se place.

Il l’emmène.



Scène III

Les Joueurs, HENRI.
Henri.

Pauvre chère enfant ! Quel courage et quel bon sens ! Quel beau couple elle aurait fait avec Sergine !… Ah !