Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/419

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Vernouillet.

En quoi donc épouvantable, madame ?

La Vicomtesse, minaudant.

Fi ! vous avez été féroce pour cette pauvre marquise. Votre histoire du Chien compromettant est une abomination.

Vernouillet.

Ah ! ne m’en parlez pas ; je suis au désespoir ! L’article a passé à mon insu.

Charrier, à part.

À la bonne heure !

La Vicomtesse.

Bon apôtre ! Avec tout cela, la pauvre femme n’ose plus se montrer ; elle n’est pas venue ce soir, et en vérité j’en suis presque bien aise ; sa présence serait un embarras pour tout le monde. Ah ! il ne fait pas bon être de vos ennemis.

Vernouillet.

Elle en était donc ?

La Vicomtesse.

Qu’il est candide ! Allons, monsieur Henri, un tour de valse.

Henri.

Est-ce que ça comptera ?

La Vicomtesse.

Je vous dédommagerai au cotillon.

Elle sort avec Henri.