Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/421

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Charrier.

J’ai toujours… Mais enfin…

Vernouillet.

Mais enfin… vous ne permettrez plus sa fréquentation à mademoiselle votre fille.

Charrier.

Sa liaison étant percée à jour, il est certain que les rapports deviennent…

Vernouillet.

Impossibles. Par conséquent elle n’a plus voix au chapitre pour le mariage de sa filleule et nous nous retrouvons dans les mêmes termes qu’auparavant.

Charrier, embarrassé.

Reste mon fils.

Vernouillet.

Ne nous avez-vous pas vus tout à l’heure bras dessus, bras dessous, comme de bons camarades que nous sommes ?

Charrier.

Je ne dis pas…

Vernouillet.

Que dites-vous alors ? que vous repoussez mon alliance… comme la marquise ?

Charrier.

Non certes, non ! — Tout dépend de ma fille.

Vernouillet.

Bien entendu ! Mais pour savoir si je suis agréé ou