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Maréchal.
Mais c’est une infamie ! mais je le sais par cœur !
Le Marquis.
Hélas ! il faut l’oublier !
Maréchal.
Jamais ! En quoi ai-je mérité cet affront ?
Le Marquis.
On est désolé de vous le faire, on vous en demande pardon ; mais l’intérêt de la cause passe avant tout. On a trouvé un protestant de bonne volonté.
Maréchal.
Un protestant ? Mais c’est absurde ! Mon discours n’aura plus le sens commun.
Le Marquis, voyant entrer Giboyer.
Tenez, mon cher, voici l’auteur de votre discours.
Maréchal.
M. de Boyergi ?
Le Marquis.
Demandez-lui ce qu’il en pense. Moi, je vais chaperonner votre fille.
Il sort.