Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/214

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gardez-moi ma place au coin de cette cheminée qui fume.

Madame de Verlière.

Vous y serez le bienvenu tant que vous consentirez à l’occuper.

Lancy.

Toujours, alors !

Madame de Verlière.

Même si je me remariais ?

Lancy.

Ah ! non, par exemple !… mais vous n’y songez pas, je suppose ?

Madame de Verlière.

Et si j’y songeais ?

Lancy.

Ne me dites pas cela.

Madame de Verlière.

Il faut pourtant bien que vous le sachiez un jour ou l’autre.

Lancy.

Est-ce que vraiment ?… Mais non ! ce n’est pas possible ! Je n’ai rien vu chez vous qui ressemble à un prétendant.

Madame de Verlière.

Chez moi, non ; mais ne vous ai-je pas dit que j’attendais quelqu’un aujourd’hui ?