réjouissant spectacle qui m’a remis en humeur de politiquer. Vive donc M. Maréchal et tous ses compères, messieurs les bourgeois du droit divin ! Couvrons ces précieux alliés d’honneurs et de gloire, jusqu’au jour où notre triomphe les renverra à leur moulin !
Mais nous avons plusieurs députés de la même farine : pourquoi choisirions-nous le moins capable pour notre orateur ?
Encore un coup, ce n’est pas une question de capacité.
Vous protégez beaucoup M. Maréchal.
Que voulez-vous ! je le regarde un peu comme un client de ma famille. Son grand père était fermier du mien ; je suis subrogé-tuteur de sa fille ; ce sont des liens.
Et vous ne dites pas tout.
Je dis tout ce que je sais.
Alors, permettez-moi de compléter vos renseignements. Le bruit court que vous n’avez pas été insensible jadis aux charmes de la première madame Maréchal…
Vous ne croyez pas, j’espère, à cette sotte histoire ?