Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le Comte.

Mais si j’ai le malheur de lui déplaire, malgré ma bonne volonté ?

Le Marquis.

J’en serai fâché pour vous ; mais j’appellerai un Valtravers. Vous êtes prévenu.

Le Comte.

Quelle situation, mon Dieu !

Fernande paraît à la porte de gauche.
Le Marquis, bas.

La voici ! Je vous laisse.

Le Comte, bas.

Je ne sais par où commencer.

Le Marquis, bas.

C’est bien difficile ! « Mademoiselle, j’ai l’aveu de vos parents, mais je ne veux vous tenir que de vous-même. » (À Fernande.) Vous pensiez trouver votre belle-mère ici, mon enfant ; mais elle nous a abandonnés, ainsi que votre père, et je vais leur en demander raison.

Il sort.



Scène X

LE COMTE, FERNANDE.
Le Comte, à part.

La tête est belle ; mais quelle différence avec la divine