Page:Augier - Théatre complet, tome 7.djvu/125

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Blanche.

Des moustaches !… je la déteste !

Roblot.

Maintenant, si tu veux faire un esclandre, libre à toi ; voilà l’héritage à vau-l’eau.

Blanche, s’asseyant.

Je n’en ferai pas, je te le promets.

Roblot.

Mais si tu restes, c’est lui qui fera quelque sottise ! Il n’y va déjà pas si gaiement, à l’autel.

Blanche.

Je crois bien, pauvre petit ! — Que faut-il faire ?

Roblot.

Il faut filer par le premier train.

Blanche.

À quelle heure ?

Roblot.

Je m’informerai… — En attendant, entre dans ma chambre.

Blanche.

Je suis donc chez toi ?

Roblot.

Tu es chez nous… voici ma chambre, voilà celle du vicomte. Enferme-toi dans la mienne et n’ouvre à personne, pas même à Jean s’il rentrait… Tu m’en donnes ta parole d’honneur ?