Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/350

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D’Estrigaud.

C’est ma maîtresse.

André.

Tiens !

D’Estrigaud.

Cela vous étonne ?

André.

Oui. Je croyais que vous pensiez à vous marier.

D’Estrigaud.

Moi ? Ah ! monsieur, je n’ai rien fait qui justifie ce soupçon.

André.

Pardon, je me rétracte.

D’Estrigaud.

J’accepte vos excuses. Vous viendrez, n’est-ce pas ? Vous trouverez là quelques financiers bons à connaître, sans compter votre ami Lucien.

André.

Je suis très reconnaissant.

D’Estrigaud.

Adieu, messieurs. J’ai un ordre à donner à mon agent de change et je ne le trouverais plus à la Bourse. À demain.

Il sort.