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toi ou mon père. Si je n’avais pas promis de me taire, tu adorerais celui que tu condamnes.
André.
Vraiment ? — Dis-moi, mon enfant : tu sais qu’il est très riche ?
Aline.
Qu’importe !
André.
Tu ne peux pas l’épouser, ne l’oublie pas,
Aline.
Mais je n’y songe pas.
André.
Je t’avertis. M. Tenancier m’a parlé de ses projets sur son fils… Il a en vue un très beau parti.
Aline.
Un parti ?.. Tu as raison ; emmène-moi.
André.
En es-tu déjà là ?
Aline.
Je n’en sais rien… Tu m’as donné un coup… Emmène-moi.
André.
Nous avions bien besoin de ce malheur-là ! Ah ! c’est ma faute ! j’aurais dû prévoir ce qui arrive !
Aline.
Ne t’afflige pas, va ! Tu m’as avertie à temps ; je l’ou-