Page:Auguste de Gérando - La Transylvanie et ses habitants, 1845, Tome I.djvu/101

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caractère de générosité qui n’est pas près de disparaître.

Ce dévoûment dont il a fait preuve durant sa vie politique, il le portait dans les moindres actions de sa vie, et il en a donné un beau témoignage à Pesth pendant l’inondation de 1838, où on le vit sauver des familles entières au péril de ses jours. C’est avec une noble sérénité qu’il a supporté les condamnations qui l’ont poursuivi. Proscrit pendant plusieurs années, brisé par les douleurs morales et physiques, il a pu à la longue rentrer dans sa patrie ; et c’est à elle encore que, vieilli par la souffrance, et un pied déjà dans la tombe, comme il le dit lui-même, il consacre ses derniers vœux et ses dernières pensées.