Page:Auguste de Gérando - La Transylvanie et ses habitants, 1845, Tome I.djvu/15

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lièrement aidé dans la tâche difficile, qu’on lui permette de le dire, qu’il s’était imposée ; en effet, il avait à connaître un pays dont on ne sait guère en France que le nom, et dont les nombreux idiomes ne pouvaient lui être à la fois familiers. Toutes les personnes auxquelles il s’est adressé ont été pour lui d’une parfaite obligeance. Dans la maison studieuse et hospitalière qui l’a reçu, et durant les excursions qu’il a dû faire en Transylvanie, il a été au besoin secondé par une intelligente interprète, qui fut son compagnon d’étude et de route, et dont le secours était pour lui inappréciable.

Cette préface contient l’excuse du livre. Si l’auteur n’a pas su profiter des ressources plus qu’ordinaires qui s’offraient à lui, on comprendra qu’il ait tenté de le faire, quelque conscience qu’il eût d’ailleurs de son insuffisance.