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Chap. IX, 27.

LIV&E D’ESTHER.

Chap. X, n.

tout le content ! de cette tettre, d’apres ce qu’ils en avaient eux-memes vu et ce

qui leur etait arrive, les Juifs etablirent 

et adopterent pour eux, pour leurs descendants et pour tous ceux qui s’attacheraient a eux, la coutume irrevocable de celebrer chaque annee ces deux jours, selon le rite present et au temps fixe.

Ces jours devaient etre rappeles et celebres 

de generation en generation dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville, et ces jours des pitrim ae devaient jamais etre abolis au milieu des Juifs, ni le souvenir s’en effacer dans leur posterite.

La reine Esther, fille d’Abihail, et le 

Juif Mardochee ecrivirent une seconde fois, de la maniere la plus pressante, pour confirmer cette lettre sur les purim. On envoya des iettres a tous les Juifs, 30 dans les cent vingt-sept provinces du roi Assuerus. Elles contenaient des souhaits de paix et la recommandation d’etre fideles, a celebrer ces jours des 3 purim au temps fixe, comme le Juif Mardochee et la reine Esther les avaient etablis pour eux, et comme ils les avaient etablis pour eux-memes et pour leurs descendants, avec les jeunes et leurs lamentations. Ainsi Tor-dre d’Esther eta- 33 blit ces observances dans la fete des purim, et cela fat ecrit dans le livre. EPILOGUE [X].

i° — chap. x t 1-3. — Puissance d’As- ’ f ^quelle le roi eleva Mardochee, sont suerus ; iloge de Mardochee son mi- ecnts dans le livre des rois de Medie et nistre. ! de Perse. Car le Juif Mardochee etait ia r., ft ;A,„’ -i ur. . ., le P remier niinistre du roi Assuerus,

Le roi Assuerus etablit un tnbut sur ; considere en mam temps parmi les Juifs 

2 Ic continent et les lies de la men Tous , aime de la multitude de ses freres, reles faits concernant sa puissance et ses - cherchant le bien de son peuple et parexploits, et les details sur la grandeur j iant pour le bonheur de toute sa race/ Ici finit le texte h^breu. *

° chap. X, 4-13. — Mardochee reconnait comment Dieu a realist toutes les particularity du songe rapporU dans le prologue.


gagement d ’observer, eux et leur posterite, tesjeit/tes, les cris, les jours des Sorts, (ver. 32) et tout ce qui est content* dans ce livre cut est appett Esther.

  • Jusqu’a la fin du livre, notre traduction

suivra le tcxte erec, rendu par la Vulg. d’une maniere assez linre et parfois sommaire. Les passages que, dans ce chapitre et les chapitres suiyants, la Vulgate donne en caradleres plus petits sont des observations faites par S. Jerdme sur les parties du livre d’Esther qui manquent dans le texte hlbreu.

Voici la premiere de ces notes : J* at traduit avec un* entiirejidiliU ce qui se trottve dans Vhibreu. Mais ce qui suit, je Vai trouve Icrit dansl’/dition vutgateou ilexiste en tongue et en caractires grecs. Ce pendant a la fin du livre se trouvait place’ ce morceau et, selon notre coutume • nousVavons maraud d’un obile, e’est- (l-dire d’une petite brock* (signe par lequel les critiques Alexandrins indiquaient les passages interpoles on suspects).


deux dragons, e’est moi et Aman. Les nations, sont ceux qui s’etaient reunis pour detruire le nom des Juifs ; et mon 9 peuple, c est Israel qui a crie vers Dieu A1 „ . . . J !JL , „. et qui a etc sanve. Ainsi, le Seigneur a Alois Mardochee dit : « C’est Dieu j sauve son peuple, et il nous a delivres qui a fait toutes ces choses ! Je me de tous ces maux ; Dieu a fait des mirasouviens en effet du songe que j’ai eu a , des et de grands prodiges, comme il ce sujet ; aucun trait de la vision n’est J n’en est point arrive pari i les nations, 6 reste sans accomplishment : la petite ; A cet effet, il a prepare deux sorts ; un 10 source qui deymt un fleuve, et la Iumiere i pour le peuple de Dieu et un pour toutes qui se fit, et le soleil et la masse d’eau. j les nations. Et ces deux sorts sont ve- 1 1 m Le fle f uvc ’ c ** Es #er, q u e le roi a prise nus a i’heure, au temps et au jour du ’ P° ur femme et qu il a faite reine. Les jugement, marquis devant Dieu pour . Purim, pluriel h^braFque de Pur. Le texte grec, suivi par Josephe, donne a cette Rte le nom de Phrourat (xi, x), alteration de Purtm ou Phurim ; le 11° livre des Machabe"es (xv, 36) rappelle jour d* Mardockie. ( aGL Vulg. : ce sont des jours qu’ aucun oubli n ejfacera jamais et qua chaque giniration toutes les provinces ctUbreront dans tunivers tutter ; et il n’est aucune vUe dans laouelle let jours de Purim, c.-a-d. les jours des Sorts, ne sount observes par les Juifs et par leur poitente qut est Me par ces cirimonies. y. Avec Us jetlnes et leurs lamentations : aux rites proposes par M ardoche*© poor la fBte aes Purim, les Juifs des provinces avaient un jour (la vigile) de jeane et de lamentations : cest cette pratique qu’Esther et Mardochee approuvent et sanctionnent dans la a« lettre. iti est du moms le sens probable de ce pasage difficile.

. La Vulg. traduit ainsi la fin du vers. 31 et !e ve«. 32 ; et comme ils avaient pris I’en-N ° 565. - 3 t

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