Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/493

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Chap. XV, 9. LIVRh D’ESTHER . Chap. XVI, 15.

et Fair aimable ; mais la crainte lui ser- , pas assez pour eux de bannir la reconrait le cceur. naissance du milieu des hommes ; enfles

Ayant done franchi toutes les portes, , par le fastueux eclat d ? une fortune inac 

elle se presenta devant le roi. Assuerus couturoee, ils vont jusqira se persuader ctait assis sur son trone royal, revetu ; qu’ils pourront echapper a la justice vende tous les insignes de sa majeste, tout ! geresse de Dieu, qui toujours voit toutes onllant d or et de pierres precieuses ; choses. Maintes et maintes fois, le Ian.

son aspect etait terrible. Lorsqu’il eut gage artificieux des hommes que Tamitie 

releve sa tete ravonnante de gloire et des princes avait charges d’administrer et lance un regard etincelant de colere, les affaires, a engage dans d’irrem<§diaa reine tomba en defaillance, changeant bles maux ceux qui etaient a la tete des jie couloir et s mclinant sur l’epaule de empires, en les rendant complices de la servante qui marchait devant elle. I’effusien du sang innocent ; les falla-Alors Dieu changea la colere du roi en cieux mensonges de la malice trompant douceur ; inquiet, il s’eianca de son trone ainsi la bienveillante simplicite des £ouetsoutint Esther dans ses bras, jusqu’a vernants. Et ce nest pas seulement ce qu elle eut repns ses sens, calmant sa dans les anciennes histoires (comme nous

fraveurpardesparolesamicales. -Qu’as- venons de le rappeler), que vous pourrez 

m done, Esther ? lui disait-il, je suis ton voir des actes impies dus a Tinfluence

irere, aie connance ; tu ne mourras pestilentielle de ceux qui exercent indipoint, 

car notre ordonnance est pour le ; gnement le pouvoir ; vous le pourrez

commun de nos sujets. Approche ! " mieux encore en examiner ce qui se passe 
Et levant le sceptre d’or, il le lui posa ; aupres de vous. II nous faut done pour- S 

sur le cou et lui donna un baiser, en voir a Tavenir, afin d’assurer, en faveur

Jisant : Parle-moi. Elle repondit : de tous, la trauquiilite et la paix du 

"Je vous ai vu, seigneur, comme un , royaume, operant les changements mf- , ange de Dieu, et mon coeur a ete trouble cessaires et jugeant avec prudence les

par la crainte de votre majeste ; car choses qui se presented a nous, afind’v 

vous etes digne d admiration, seigneur, I faire face avec une constante equite et votre mage est plein d’amabilite. » ! Vous savez en effet comment Aman, ic iS Lomme eUe parlait elle s’affaissa de fils d’Amadatha, un Macedonien, vrai !

nonveau* prete a s Svanoiiir. Le roi ment etranger a la race des Perses et 

etait consterne et tous ses servitcurs tort eloigne de notre mansuetude, avant chcrchaient a rammer la reine. ete recueilli par notre hospitalite eprou Ce qui suit est la copie de cette lettre :

1$ Assuerus, le grand roi, aux satrapes

et aux chefs des cent vingt-sept provin-

ces, de l’lnde a TEthiopie, et a tous

ceux qui out a coeur nos interets, salut !

2 Flusieurs, apres avoir ete combles de

dant la ignite la plus proche du trone

royal ^ is incapable de porter di$ne- 12

ment une t haute fortune, il s’etudia a

nous priver de la royaute et de la vie.

Par toutes sortes d r artitiees et de men* 1 2

songes, il s’eflbrea de perdre et Mardo-

in ? !■ : ki V*"*** i 1055 s .HI ets . mais . I Peuple tout entier. De cette maniere il mcapabes de porter le poids des hon- j esperait nous surprendre dans Hsole neurs, ds ourdissent des trames contre i ment et livrer l^pire des Persi^uv 4 ,eux 4 u. les en ont revetus. Ce n’est ; Macedoniens. Mai S P cl Jui&T^&d , S ( ) Lopic de la Uttre que le roi Artaxerxis

tftvoya en favcur ties Juifs dans toutes les

provinces at ton, royaume : elle ne se trouvt

un transfugc grec ; on con^oit d’ailleurs qu’il

- «- «c *<,» royaume • eiu ne se tro*,,, T P n» 6cny * M *l>l ?x »a conqu^te dc Tempire flunen plus dansltl&U hibrel * fNo^TS f* ^ "5 ?^ MaoSdonien Alexandre, em-S. Jerome). ’** CWOte de I P l °y cr Pour designer un (Stranger, ennemt du i royaume de Xerxes, le terme de Macedonien

XVI, xa Mace-denier ce mot se lit dan, V i qUI ’ atlr L bu * * V ^^ ci’Esther, constituerait - PS id « au chap^^^V^i ! I ^^^i^X^Vi^^

et du qu’il vculait livrer la Perse aux Hran-

T M1 ; I "’ * Cl *"» Q f- ^c^-eire le traiuc- jrers (v iA teur ic ces passages tegardait-il Aman comme ; ^