Chap. XXXVI, io. LIVRE DE JOB. Chap. XXXVII, 2. ^
II ouvre leur oreille a la reprimande,
II les exhorte a s’eloigner du mal.
S’tts ecoutent et se soumettent,
lis achevent leurs jours daris le bonheur, Et leurs annees dans les delices.
Mais s’ils n’ecoutent pas, ils perissent par ie glaive,
lis raeurent dans leur aveuglement
Les impies se livrent a la colere,
Ils ne orient pas vers Dieu quand il les frappe.
Aussi meurent-ils dans leur jeunesse,
Et leur vie se fletrit comme celle des infames. rS Mais Dieu sauve ie malheureux dans sa misere II Tinstruit par la souflrance. ’
Tat aussi, ii te retirera de la detresse,
Pour te mettre au large, en pleine liberte, Et ta table sera chargee de mets succulents.
Mais si tu combles la mesure de Pimpie,
Tu en porteras la sentence et la peine. ’ iS Crams que Dieu irrite ne t’inflige un chdtiment irremediable fct (jue tes riches offrandes ne te puissent sauver
Aura-t-il egard a tes richesses dont il n’a que faire
A toutes les ressources de ta puissance ?
Ne soupire pas apres la nuit,
La nuit ou les peuples sont aneantis sur place.
Prends garde de te laisser aller a lmiquite.
Car tu preferes Ie murmure a la resignation dans le malheur.
Vois : Dieu est sublime dans sa puissance ’
Quel maitre est semblable a lui ?
Qui lui trace la voie qu’il doit suivre ?
Qui peut lui dire : " Tu as mal fait ?"
Songe plut6t a glorifier ses oeuvres,
Que les hommes celebrent dans leurs chants.
Tout homme les contemple avec admiration
Chacun les decouvre de loin.
Dieu est grand au-dessus de toute science,
Le nombre de ses annees est impenetrable.
II attire les gouttes d’eau,
Qui se repandent en pluie sous leur poids. 25 Les nuees la laissent couler, Et en versent les ondees sur les hommes. 2 9 Qui comprendra l’expansion des nuages Et le fraca3 de la tente du Tres-Haut. Tantdt il ttend autour de lui sa lumiere, Tantdt il se cache comme au fond de la mer. Test ainsi qu’il exerce sa justice sur les peuples, fi qtl donne la nourriture avec abondance. j- /i preid la foudre dans ses mains, Et lui marque le but qu’elle atteindra surement jj bon tonnerre le precede, L’effiroi des troupeaux annonce son approche. A ce spectacle, mon coeur est tout tremblant, 11 bondit hors de sa place. 2 Ecoutez, ecoutez le fracas de sa voix, Le grondement qui sort de sa bouche !
- £^X£jg2 !**^ W "’ AS ?*".™* comprutoutautrement
JSi* r Uf vers x 7 ;?i sont tres obscurs et corapns de fagons tres diffe*rentes par les exeg&tes. par la Vulg., soot tres obcors et tres diversement interpreter* — 577 — N° 565. - 37
