Page:Augustin Crampon - La Bible, édition en un volume, Desclée, 1904.djvu/736

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Chap. XVII, 25. LIVRF DES PROVERBES. Chap. XVIII, 20.

26



^>


6

8

10



16


20 Un fils insense fait le chagrin de son pere, Et ramertume de sa me *e. II n’est pas bon de frapper le juste d’amende, Ni de condamner les nobles a cause de leur droiture. Celui qui contient ses paroles possede la science, Et celui qui est calme d’esprit est un homme d’intelligence. L ’insense lui-meme, quand il se tait, passe pour un sage, Pour intelligent, quand il ferine ses levres. CHAP. XVIII. — Caractere accommodant. Fidtlitt a ses amis. Autres verius societies. Celui qui se tient a Tecart ne cherche qua contenter sa passion, II s’irrite contre tout sage conseil. Ce n’est pas intelligence qui plait a Tinsense, Cest la manifestation de ses p^sees. Quand vient le mechant, viei.c aussi le mepris, Et avec la honte vient I’opprobre. Les paroles de la bouche de Thomme sont des eaux profondes ; La source de la sagesse est un torrent qui deborde. II n’est pas bon d’avoir egard a la personne du mechant, Pour faire tort au juste dans le jugement. Les levres de Tinsense se melent aux querelles, Et sa bouche provoque les outrages. La bouche de l’ insense cause sa mine, Et ses levres sont un piege pour son ame. Les paroles du rapporteur sont des morceaux friands, Elles descendent jusqu’au fond des entrailles. Celui qui est lache dans son travail Est frere de celui qui va a la perdition. Le nora de Jehovah est une tour forte ; Le juste s’y refugie et il y est en surete. La fortune du riche est sa ville forte ; Dans sa pensee, e’est une muraille elevee. Avant a ruine, le coeur de Thomme s’eleve, Mais i’humilite precede la gloire. Celui qui repond avant d’avoir ecoute Montre sa folie et est digne de confusion. L’esprit de l’homme le soutient dans la maladie, Mais Pesprit abattu, qui le relevera ? Un coeur intelligent acquiert la science, Et Poreille des sages cherche la doctrine. Les pr&ents d’un hommc lui elarjnssent la voie, Et l’mtroduisent aupres des grands. Le premier qui expose sa cause parait juste ; Vient la partic adverse, et on examine le difftrettd. Le sort fait cesser les contestations, Et decide entre les puissants. Un frere ennemi de son frere resiste plus qu’une ville forte, Et leurs auerelles sont comme les venous d’un palais. Cest du fruit de sa bouche que Phomme se nourrit, Du produit de ses levres qu’il se rassasie. . Vulg. (a« membre), et e’est un pricieux esprit que V homme instruit. XVII I, 1. LXXet Vulg.(i« membre), cetui qui veut se siparer de son ami ipie les occasions. . t. Vulg. L’insensi riaccueille pas les paroles pr*dentes % a moins que verts ne lui teniez un langage conforms a ee qnil a dans sen c<zur. . LXX et Vulg. Uimpie, lorsou’il at des* cendtt an fond de Cabime duptchi’, u moque ; mats la nonte et Vopprobre le suivent. . Manque dans les LXX. Vulg. ct LXX ajoutent : la crainte abat le paresseux. hum les Ames des effi minis iprouverent la /aim. . LXX et Vulg. Le juste est le premier s accuser luumime ; survient sen ami, qui texaminera a fond. iq. Sens : les querelles entre freres ou entre nts forment un obstacle insurmontable a leur amis reconciliation ; Vulg. Le frire aide’ par son frire est comme une ville forte t et leurs dfasions sont comme les verrotts des ciiis* — 728 —