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CHAPITRE XXII


PARABOLE DU FESTIN DES NOCES (Luc, xvi, 16-24). — RENDRE À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR (Marc, xii, 13-17 ; Luc, xx, 20-26). — RÉSURRECTION DES MORTS (ibid). — LE PLUS GRAND DES COMMANDEMENTS (Marc, xii, 28-31). — LE MESSIE, FILS ET SEIGNEUR DE DAVID (Marc, xii, 33-37 ; Luc, xx, 45-46).


1 Jésus, continuant de parler en paraboles, leur dit : Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils. Et il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient conviés aux noces, et ils ne voulurent point venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, disant : Dites aux conviés : Voilà que j’ai préparé mon festin ; on a tué les bœufs et les animaux engraissés ; tout est prêt, venez aux noces. Mais ils n’en tinrent compte, et ils s’en allèrent, l’un à sa ferme, l’autre à son négoce. Les autres se saisirent de ses serviteurs, et, après les avoir outragés, ils les tuèrent. Le roi, l’ayant appris, entra en colère, et envoyant ses armées, il extermina ces homicides et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : Le festin des noces est prêt, mais ceux qui étaient conviés n’en étaient point dignes. Allez donc à l’issue des chemins[1], et tous ceux que vous trouverez, appelez-les aux noces. Et ses

  1. Le texte de S. Luc (xiv, 23) montre qu’ils se répandirent jusque dans la campagne.