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déserte. Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur[1] !
CHAPITRE XXIV
PROPHÉTIE DE LA RUINE DE JÉRUSALEM ; SIGNES AVANT-COUREURS DE CETTE CATASTROPHE ET DU DERNIER AVÈNEMENT DE JÉSUS-CHRIST (Marc, xiii ; Luc, xxi, 5-36).
1 Jésus, étant sorti du temple, s’en allait, et ses disciples s’approchèrent de lui pour lui en faire remarquer les bâtiments. Mais, prenant la parole, il leur dit : Voyez-vous toutes ces choses ? En vérité, je vous le dis, il n’y sera pas laissé une pierre sur une autre pierre qui ne soit renversée.
3 Lorsqu’il se fut assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples s’approchèrent, et, seuls avec lui, lui dirent : Dites-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de votre avénement et de la consommation du siècle ? Jésus leur répondit[2] :
- ↑ A la fin des temps, où vous me saluerez comme votre Dieu et votre Seigneur. Saint Augustin.
- ↑ Tous les interprètes sont d’accord pour trouver dans ce chapitre une description prophétique des signes avant-coureurs de la ruine de Jérusalem et de la fin du monde. Mais tandis que quelques-uns, surtout parmi les modernes (Kohlgrüber, Patrizzi), partisans d’un sens littéral unique, veuillent distinguer les versets qui s’appliquent à la première de ces catastrophes, et ceux qui s’appliquent à la seconde, comme si N.-S. avait parlé alternativement de l’une et de l’autre ; d’autres (la plupart des Pères, Allioli) pensent que, dans son coup d’œil