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LES

QUATRE ÉVANGILES


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Le mot Évangile signifie littéralement bonne nouvelle. Or, la bonne nouvelle par excellence, c’est la venue de Jésus-Christ, Sauveur du monde, la prédication de sa doctrine, et l’établissement de son règne, c’est-à-dire de son Église, appelée aussi royaume de Dieu, sur la terre. Telle est l’acception biblique du mot Évangile, dont le prophète Isaïe se servait déjà dans ce sens, lorsqu’il annonçait le salut à venir[1], et qu’emploie de même saint Marc, quand il nous dit que « l’Évangile commença lors de la prédication de Jean-Baptiste dans

  1. Chap. lxi, 1. — Les écrivains du Nouveau Testament se servent, comme synonymes du mot Évangile, d’autres locutions qui expriment les différentes faces de ce grand objet, par exemple : Parole du Seigneur, ou simplement Parole, Témoignage, Message, Prédication, Mystère, etc. De même ils appellent les apôtres Ministres de la Parole, Témoins de Jésus-Christ, Hérauts ou prédicateurs, Ambassadeurs ou messagers.