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CHAPITRE VII


SCANDALE DES PHARISIENS, LEUR HYPOCRISIE ET LEURS MAXIMES PERVERSES (Matth. xv, 1 sv.). — LA CHANANÉENNE (ibid.). — GUÉRISON D’UN SOURD-MUET (Matth. xv, 30).


1 Les Pharisiens et plusieurs Scribes, venus de Jérusalem, vinrent ensemble trouver Jésus. Et ayant vu quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées, ils les en blâmèrent[1]. Car les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans s’être à plusieurs reprises lavé les mains, suivant en cela la tradition des anciens. Et lorsqu’ils reviennent de la place publique, ils ne mangent pas sans s’être lavés. Ils pratiquent encore beaucoup d’observances traditionnelles, la purification des coupes, des vases pour la boisson, des vases d’airain, et des lits[2]. Les Pharisiens et les Scribes lui demandèrent donc : Pourquoi vos disciples ne gardent-ils pas les traditions des anciens, mais prennent leur repas avec des mains impures ? Il leur répondit : Isaïe


    environs de Pâque, l’an 28 de l’ère vulgaire ; car il ne semble pas que, cette année-là, Jésus ait été célébrer cette fête à Jérusalem. Patrizzi.

  1. Le gr. omet les en blâmèrent, et après la parenthèse des vers. 3-4, continue la phrase au vers. 5.
  2. On voit par ces explications que saint Marc écrit pour d’autres que pour les Juifs. Voy. aussi vers. 11.