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donné ordre que si quelqu’un savait où il était, il le découvrît, afin qu’ils le fissent prendre.
CHAPITRE XII
MARIE PARFUME LES PIEDS DE JÉSUS (Matth. xxvi, 6 sv. Marc, xiv, 9 sv.). — ENTRÉE DE JÉSUS A JÉRUSALEM (Matth. xxi, 1 sv Marc, xi, 1 sv. Luc, xix, 20 sv.). — DES GENTILS DEMANDENT A LE VOIR ; VOIX DU CIEL. — INCRÉDULITÉ DES JUIFS. — LE PÈRE EST HONORÉ OU MÉPRISÉ DANS JÉSUS-CHRIST.
Six jours avant la Pàque[1], Jésus vint à Béthanie, où était mort Lazare, qu’il avait ressuscité. Là, ils lui préparèrent à souper[2] ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient assis à table avec lui. Marie prit une livre de parfum de nard pur d’un grand prix, le répandit sur les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum[3]. Alors un de ses disciples, Judas
- ↑ Le 12 mars de l’an 29 de l’ère vulgaire, un samedi, après le coucher du soleil, le 10° jour du mois de Nisan étant commencé (Patrizzi) ; d’autres disent : le 11 mars, le vendredi soir.
- ↑ Un repas semblable est raconté par saint Luc, vii, 37 sv. Faut-il identifier les deux faits ? Quelques-uns le soutiennent ; mais le P. Patrizzi, avec la majorité des interprètes, combat cette opinion, et regarde le récit de saint Luc comme se rapportant à un fait antérieur.
- ↑ Marie, sœur de Lazare. Voy. Marie-Madeleine dans le Vocabulaire. — Le mot pur se rapporte en grec à nard, en lat. à parfum. — Sur let pieds, et sur la tête, comme nous l’apprennent saint Matth. et saint Marc.
par le syriaque, saint Chrysostome, Maldonat, Ad. Maier. etc.