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Page:Augustin Crampon - Traduction de la Bible - Desclée 1923.djvu/187

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des enfants d’Israël ne passera pas d’une tribu à une autre tribu, et les enfants d’Israël s’attacheront chacun à l’héritage de la tribu de ses pères. 8 Toute fille possédant un héritage dans quelque tribu des enfants d’Israël se mariera avec un homme d’une famille de la tribu de son père, afin que les enfants d’Israël conservent chacun l’héritage de ses pères. 9 Aucun héritage ne passera d’une tribu à une autre tribu, mais les tribus des enfants d’Israël s’attacheront chacune à son héritage[1]. »

10 Comme Yahweh l’avait ordonné à Moïse, ainsi firent les filles de Salphaad. 11 Maala, Thersa, Hégla, Melcha et Noa, filles de Salphaad, se marièrent avec des fils de leurs oncles ; 12 elles se marièrent dans les familles des fils de Manassé, fils de Joseph, et ainsi leur héritage resta dans la tribu de la famille de leur père.

13 Telles sont les ordonnances et les lois que Yahweh donna par Moïse aux enfants d’Israël, dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.

  1. La Vulg., au vers. 8, traduit toutes les femmes, sans ajouter le mot essentiel, possédant un héritage. Régulièrement, les filles n’héritaient pas chez les Israélites, lorsqu’elles avaient des frères. Cette ordonnance n’atteignait donc pas non plus les filles des lévites qui, n’ayant jamais d’héritage, pouvaient toujours passer par le mariage d’une tribu à une autre. C’est ainsi que sainte Elisabeth, de la tribu de Lévi, était alliée à la Sainte Vierge, de la tribu de Juda. Au vers. 9, la Vulg. rend le sens plutôt que les mots.