Page:Aulnoy - Les contes choisis, 1847.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
76
LA BONNE PETITE SOURIS.

Quand du plus grand péril la reine est menacée,
Sait la conduire dans le port.
Tout ceci n’est rien qu’une fable,
Faite pour amuser quiconque la lira :
Toutefois on y trouvera
Une morale véritable.
À qui t’a fait une faveur,
Montre une âme reconnaissante ;
C’est la vertu la plus puissante
Pour toucher et gagner le cœur.