veloppés, je prie le lecteur de se rappeler que j’ai moins voulu
lui donner un renseignement que lui fournir des indices, dont
il pût suivre la trace, pour pousser plus loin son instruction, si
bon lui semblait, en recourant à des livres ou à des maîtres. Si
l’on croit avoir à relever quelques erreurs, on s’en prendra, si
on l’ose, aux sources où j’ai puisé ; d’ailleurs, il ne faudrait pas
se hâter de blâmer toutes les propositions qu’on trouverait contredites
par d’autres écrivains : on doit peser les raisons et les
autorités de part et d’autre. Je m’attache surtout à ce dernier
avis : que les hommes pour qui lire, écrire, méditer, ne fut jamais
ni un plaisir ni une occupation, qui jamais n’ont consacré
leurs veilles à de semblables travaux, dont l’esprit jamais n’a été
poli par les études, les recherches, les discussions et les luttes
ordinaires entre rivaux de science ; que ces hommes, tout entiers à leurs passions et à leurs affaires, s’éloignent de ces Nuits, et
qu’ils aillent chercher d’autres plaisirs. Il est un vieil adage :
Il n’y a rien de commun entre la musique et le geai, entre la marjolaine et le cochon.