Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/383

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ils avaient coutume de lui ôter son cheval, jugeant, sans doute, que la pesanteur de sou corps le rendait impropre au service de la cavalerie. Quelques-uns pensent que ce n'était pas une puni- tion, mais seulement un congé donné sans dégradation. Cepen- dant Caton, dans un discours qu'il a écrit sur la Célébratim des sacrifices, reproche ce fait à un chevalier avec trop de force pour qu'on ne croie pas qu'il s'y attachait une idée de flétrissure. Si nous adoptons cette opinion, nous devons croire que l'on regar- dait en quelque sorte comme coupable d'indolence celui dont le corps était chargé d'un embonpoint excessif.