Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/281

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— C’est juste, c’est ce que j’allais dire, reprit Mistriss Allen.

Catherine, rassurée pour elle même, éprouva des inquiétudes pour Isabelle : après avoir réfléchi quelques instans, elle demanda à M. Allen si elle ne devait pas écrire à Miss Thorpe, pour lui apprendre que ses promenades blessaient la décence ; car elle s’imaginait que son amie, malgré tout ce qu’elle avait dit, pourrait bien aller le lendemain à Clifton. M. Allen l’en dissuada. Laissez faire, Isabelle, lui dit-il, ma chère, elle est d’âge à savoir ce qui convient, et si elle ne le connaît pas, elle a une mère pour l’en instruire. Mistriss Thorpe est sans doute beaucoup trop indulgente ; mais vous n’avez pas le droit d’intervenir dans les actions de sa fille. Si votre frère et elle ont en-