Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/382

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que vous les avez reçus de même ; il me charge d’entretenir vos sentimens et de soigner près de vous ses intérêts ; il vous adresse mille complimens aimables. Vous voyez donc que c’est à tort que vous cherchez à feindre.

Catherine, avec toute l’ardeur de la vérité, exprima combien elle était étonnée de tout ce qu’elle entendait : elle protesta n’avoir jamais pensé que M. Thorpe eût de l’amour pour elle et que par conséquent elle n’avait pu rien dire avec intention de l’encourager. Quant aux attentions qu’il a eues pour moi, ajouta-t-elle aussi vivement, je vous déclare, sur mon honneur, que je n’en ai jamais vu aucune avec plaisir, si ce n’est la première fois qu’il m’a invitée à danser. Pour les offres qu’il assure