Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/449

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pensable, qu’il supposait qu’elle était habituée à voir chez M. Allen de bien plus grandes salles.

— Non, en vérité, dit Catherine avec une modeste assurance, la salle à manger de M. Allen est à peine égale à la moitié de celle-ci ; je suis sûre que de sa vie il n’en a vu d’aussi grande. La bonne humeur du Général s’accrut à cette réponse. Il ajouta qu’ayant de telles pièces, il était naturel qu’il en fît usage ; mais qu’en honneur il croyait qu’on était mieux dans une salle moins grande, et qu’il était persuadé que la maison de M. Allen était exactement ce qui convenait pour une habitation où l’on réunit le plaisir et le bonheur.

La soirée se passa sans qu’il survînt rien de nouveau qui troublât la