Page:Austen - L Abbaye de Northanger.djvu/492

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inconvéniens attachés à la possession d’un jardin comme celui-là ; les plus grands soins ne sont pas toujours suffisans. Je n’ai pas eu l’année précédente un fruit qui soit venu en pleine maturité ; je suppose que M. Allen a aussi à souffrir, ainsi que moi, de ces contre-tems.

— Pas du tout, dit Catherine, M. Allen ne prend aucun soin de ses jardins, il n’y va jamais.

— Le Général dit, avec un sourire de satisfaction, qu’il voudrait pouvoir faire de même ; car il n’allait jamais dans les jardins sans être contrarié d’une manière ou d’une autre par la vue de ce qui manquait, ou de ce qu’on arrangeait.

— M. Allen a sans doute une serre ?