corda la bénédiction d’avoir de tels parens, les bénir et les consoler ! etc. »
Hélas ! cette mère, cette sœur et celui qui trace ces lignes ont trop perdu pour admettre même la possibilité d’une consolation ici-bas.
Jane Austen fut enterrée le 24 juillet dans l’église cathédrale de Winchester, qui, dans le nombre de ceux dont elle a recueilli les cendres, ne pourrait nommer ni un plus beau génie ni plus de vertus chrétiennes.
Jane Austen possédait aussi une part considérable d’avantages personnels ; sa taille, au-dessus de la médiocre, était pleine d’élégance ; son port, sa tenue, toutes ses manières étaient distinguées et gracieuses ; la régularité de ses beaux traits ne nuisait point à l’expression de sa physionomie, celle d’un enjouement calme et tranquille, et de cette sensibilité, cette douceur qui formaient le fond de son adorable caractère ; en même temps, quelque chose de pénétrant dans son regard et de très-fin dans son sourire décelait un