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à sa lettre. J’ai cru que vous me consultiez seulement sur les expressions. » Henriette garda le silence, Emma continua, avec un peu de circonspection :
« Votre intention est certainement de faire une réponse favorable ? »
« Non, je n’ai pas cette intention là, c’est-à-dire, je ne pense pas… Mon Dieu ! que dois-je faire ? Je vous en supplie, ma chère demoiselle Woodhouse, que me conseillez-vous ? »
« Je ne vous donnerai aucun conseil, Henriette, je ne veux pas me mêler de cette affaire. C’est à votre cœur à décider. »
« Je ne savais pas qu’il m’aimât tant, » dit Henriette, en regardant sa lettre. Emma garda le silence pendant quelque temps ; mais craignant que la flatterie enchanteresse de la lettre