Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Oh ! mademoiselle Woodhouse, quel dommage que je ne puisse pas transcrire cette charmante charade dans mon livre ! Je suis sure qu’il n’y en a pas une qui soit la moitié aussi bonne. »

« Laissant à part les deux dernières lignes, je ne vois pas de raison qui puisse vous empêcher de la transcrire dans votre livre. »

« Oh ! mais ces deux lignes sont… — Les meilleures de toutes, j’en conviens, pour une jouissance particulière : servez-vous-en pour votre usage. Ils n’en seront pas moins écrits, pour être divisés. La strophe sera toujours la même, et le sens n’en sera pas changé. Emportez-le, toute propriété cesse, et il restera une charade galante, digne de figurer dans un recueil. Comptez sur ce que je vous dis ; il n’aimerait pas plus qu’on méprisât sa