Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/406

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pas pouvoir rester plus de cinq minutes, lorsque je suis entrée chez vous. Je n’ai pas voulu passer devant votre porte, sans m’informer de l’état de la santé de madame Bates ; mais nous avons été si agréablement retenues. Cependant, nous sommes forcées de vous souhaiter le bonjour, ainsi qu’à madame Bates. »

Rien ne put les retenir : elles gagnèrent la rue, heureuses d’avoir échappé à la lecture de la lettre de mademoiselle Fairfax, dont elles connaissaient parfaitement le contenu ; il est vrai qu’elles avaient été obligées d’entendre beaucoup de choses qui ne les amusaient pas.