de lui-même, son consentement à ce que sa fille dînât dehors un jour qui n’était pas éloigné, et qu’elle passât toute sa soirée loin de lui. Quant à ce qu’il y vint lui-même, Emma désirait qu’il envisageât la chose comme impossible. On dînerait trop tard, et la compagnie serait trop nombreuse ; deux circonstances qui ne lui convenaient nullement. Il se résigna bientôt et de bonne grâce.
« Je n’aime pas à dîner dehors, dit-il, et je ne l’ai jamais aimé, ni Emma non plus. Je suis fâché que monsieur et madame Cole nous aient envoyé cette invitation. Ils auraient mieux fait de venir un des beaux jours de l’été prochain prendre du thé avec nous ; ils auraient pu venir en se promenant, et comme nous n’aimons pas à veiller tard, ils auraient pu rentrer chez eux assez à temps pour ne pas s’exposer à