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Page:Austen - La Nouvelle Emma T1 et 2.djvu/64

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seule à Randalls ; elle y prit peu de plaisir ; mais d’avoir une Henriette, à ses ordres, pour l’accompagner à la promenade, c’était une grande addition à ses récréations.

Henriette n’était certainement pas instruite, mais elle était douce, docile et reconnaissante ; nullement capricieuse, et n’avait d’autre désir que de se laisser guider par une personne qu’elle reconnaissait lui être supérieure. Emma trouvait très-aimable qu’elle se fut sitôt attachée à elle, et ce goût qu’elle avait pour la bonne compagnie, était une preuve de son bon sens, quoique ses connaissances fussent très-bornées. Enfin elle était persuadée qu’Henriette Smith était la jeune amie qu’il lui fallait exactement, ce quelque chose qui lui manquait à la maison.

Une amie telle que madame Weston,