que sa naissance et sa fortune lui avaient marqués pour société. Je suis bien trompé, si les leçons d’Emma donnent de la force à son esprit, et la portent à se conformer raisonnablement aux accidens de la vie auxquels elle pourra être exposée ; elles ne lui donneront qu’un vernis. »
« Ou je compte plus sur le bon sens d’Emma que vous ne faites, ou je désire plus que vous qu’elle soit heureuse ; car je ne saurais faire de jérémiades sur la connaissance qu’elle a faite. Qu’elle était belle hier au soir ! »
« Oh ! vous aimez mieux parler de sa personne que de son esprit, n’est-il pas vrai ? Fort bien ; je ne nie pas qu’Emma ne soit jolie. »
« Jolie ! Dites belle, plutôt ; pouvez-vous imaginer quelqu’un qui approche plus qu’Emma d’une beauté parfaite par le visage et les formes ? »