Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/130

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de temps. Je la présenterai à mon frère et à ma sœur quand ils viendront ici, je suis persuadée qu’elle leur plaira, et quand sa crainte sera un peu passée, elle se familiarisera insensiblement avec eux, car leurs manières sont tout à fait engageantes. Pendant tout le temps qu’ils resteront, je l’aurai très-souvent chez moi ; et j’ose croire que nous trouverons le moyen de lui donner une place dans le landau, lorsque nous irons reconnaître les beautés du pays. »

« Pauvre Jeanne Fairfax ! pensa Emma, vous n’avez pas mérité une pareille indignité. Vous pouvez en avoir mal agi envers madame Dixon, mais la punition surpasse vos torts. Les bontés et la protection de madame Elton ! Pauvre Jeanne Fairfax ! Grand Dieu ! Il se pourrait bien que dans ses sociétés, elle s’entretînt aussi d’Emma