paravant vu tomber plus de gouttes d’eau qu’ils n’en pouvaient compter. Le bureau de la poste aux lettres, à une certaine période de la vie, a beaucoup de charmes. Lorsque vous serez parvenue à mon âge, vous verrez qu’il ne vaut pas la peine de se mouiller pour aller chercher des leltres. »
Elle répondit en rougissant un peu.
« Je n’ai pas lieu d’espérer que je puisse jamais me trouver dans une situation pareille à la vôtre, entourée de tout ce qui m’est cher : ainsi l’âge ne me donnera aucune indifférence pour les lettres. »
« De l’indifférence ! non, je ne crois pas que vous en ayez jamais. Les lettres ne sont pas indifférentes non plus. En général, elles sont une vraie peste. »
« Vous parlez des lettres d’affaires ; les miennes sont des lettres d’amitié. »
« J’ai souvent pensé que ces dernières