Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/193

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les deux, car je ferai tous mes efforts pour les rendre heureux, ce qui suffira à Isabelle : et le bonheur n’admet ni fausse indulgence, ni médecines. »

« S’ils vous causent trop d’embarras, renvoyez-les à la maison. »

« Cela est très-probable. Le croyez-vous ? »

« Je puis croire qu’ils feront trop de bruit aux oreilles de M. Woodhouse, et pourraient vous gêner si vos visites augmentent progressivement, comme elles font depuis quelque temps. »

« Augmenter ! »

« Vous devez certainement vous apercevoir que pendant ces six derniers mois, vous avez changé votre train de vie. »

« En vérité, je ne m’en aperçois pas. »

« Il n’y a pas de doute que vous ne voyez plus la compagnie que par le