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s’apercevra pas de ma disparition, et lorsqu’ils rentreront, voudriez-vous bien avoir la bonté de leur dire que je suis partie. »
« Certainement, si vous le désirez ; mais vous ne vous en allez pas seule ? »
« Je vous demande pardon, il n’y a pas de danger, je marche vîte ; dans vingt minutes je serai à la maison. »
« Mais il y a beaucoup trop loin pour vous y rendre toute seule. Permettez que le domestique de mon père vous accompagne, ou que j’envoie chercher la voiture : dans cinq minutes elle sera à vos ordres. »
« Mille grâces, pour rien au monde ; j’aime mieux aller à pied. Et pour moi d’avoir peur de m’en aller seule ! Moi, qui serai bientôt obligée de garder les autres ! »