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Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/68

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connaissait sa maladie ; elle ne venait jamais que lorsqu’elle lui convenait.

Madame Weston ajoutait qu’il n’avait que le temps d’aller prendre congé des personnes d’Highbury, qui lui avaient montré quelque intérêt ; que de là il irait à Hartfield.

Ce malheureux billet mit fin au déjeûner d’Emma. Ce ne fut, après l’avoir lu, qu’exclamations et jérémiades. La perte du bal, celle du jeune homme, et tout ce que le jeune homme devait sentir ! c’était en vérité bien malheureux ! Quelle délicieuse soirée on aurait passé ! tout le monde aurait été si heureux ! et elle et son partenaire eussent été les plus heureux de tous ! Je l’avais prévu. Ce fut là sa seule consolation.

Les sentimens de M. Woodhouse furent divisés. Il pensa d’abord à la maladie de madame Churchill, et dé-